En juillet 1985, la gamme Samba se voit amputée d'un grand nombre de ses modèles : la LS, la GL, la AS et les Rallye 80 HP et 90 HP sont supprimées. Il reste donc la Samba "de base" (moteur 954 cm3 45 ch), le Cabriolet (moteur 1 360 cm3 80 ch), la Sympa (moteur 1 124 cm3 50 ch) et la Bahia (moteur 1 124 cm3 50 ch). Enfin, tous ces modèles n'ont plus droit au témoin de niveau d'huile de tableau de bord. La production et la commercialisation s'arrêtent le 28 février 1986 après 280 000 véhicules produits.

La Solara ne reçoit aucune modifiacation. Sa production et sa commercialisation cessent le 30 juin 1986, après 184 976 exemplaires produits, entrainant ainsi la fin de la marque.

Nous voici donc arrivé au terme de l'histoire de cette marque fabuleuse que fut Simca. Nous avons pu suivre sa fabuleuse ascension, puis sa descente aux enfers, en détails et dans son intégralité (une première sur le net). Nous avons aussi pu voir avec quelle main de fer Mr. Pigozzi "l'homme Simca" a dirigé son entreprise vers le succès, avec quelle force le groupe Chrysler a littéralement essoré la marque pour sa propre survie, avant de la revendre en dernier recourt à PSA Peugeot-Citroën qui tentera, en vain, de faire durer l'esprit de la marque et qui finira par mettre un terme à cette aventure le 30 juin 1986 pour assurer sa pérennité, comme Chrysler l'avait fait quelques année auparavant. Nous pouvons donc dire que "le début de la fin" de la marque à eut lieu dés 1958, avec l'arrivée de Chrysler dans son capital, à hauteur de 25%, puis la prise de la majorité du capital en janvier 1963 (63% du capital), ce qui ne fera qu'aggraver le cas de la marque, désormais dépendante du géant américain. A partir de ce moment où elle ne dépendait plus d'elle même, cette marque n'a fait que péricliter jusqu'à sa fin en 1986, et ce malgré de beaux succès commerciaux, dont seuls ses propriétaires du moment auront eu le bénéfice.